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En réponse à un certain article intitulé « Dimanche 15 mars 2015, réveil programmé à 9 heures« . Ma réponse concernant le cirque moderne de la formule 1. Je vous invite à lire l’article publié par Thierry Le Bras sur son blog CIRCUIT MORTEL, puis à revenir lire mon article, ou à lire mon article puis aller lire son article. Bref, lisez ! Sachez que l’auteur de l’article est un ancien pilote, écrivain et passionné autant par l’automobile que le sport et le sport mécanique. Moi, je suis juste rédacteur à mes heures et passionné autant par l’automobile que le sport et le sport mécanique. C’est par mon article que je réponds en accréditant, nuançant ou en désaccord avec les propos de l’auteur en citant de court ou long extraits de l’article originale, ici, mis en forme en italique et entre guillemets ; le tout pour amener à en discuter en toute spontanéité.
Premier point abordé par l’article original, le plus triste dans cette macabre histoire.
« La course continue. Felipe Massa, qui n’est pas une pleureuse ni un garçon à la dérive dès la première goutte de pluie, avait déjà demandé l’arrêt du Grand-Prix. Le résultat était joué. Il faisait presque nuit. Pourtant, les organisateurs n’interrompront pas le Grand-Prix et ne regrouperont même pas les concurrents derrière une voiture de sécurité. »
Résultat :
« L’organisation erratique d’un Grand-Prix » a « brisé la carrière d’un homme et peut-être sa vie. Jules Bianchi ne sera pas là en 2015. » … et les années proches à venir… / phrase écrite avec effroi et réalisme.
Au nom de quoi, un Grand-Prix s’il ne propose pas des conditions optimums de sécurité, nous allons faire risquer (plus qu’elle ne l’ait déjà depuis toujours) la vie de nos pilotes chéris !? A moins que l’on adore voir ces pilotes entrer et mourir dans l’arène !?
Une suggestion possible : si le GP ne propose pas les conditions minimales de sécurité, alors on prend en compte les résultats des qualifications et les positions de chacun sur la grille de départ. On distribue le point au classement général.
Un GP qui ne finit pas… c’est dommage, mais cela le sera toujours moins qu’un individu qui ne finit pas ce qu’il a commencé.
Pourtant, Ils ne sont plus à quelques millions près.
Deuxième point : le pilote est-il une marchandise échangée entre teams !?
« … « Mon père serait furieux s’il était au courant de ma situation », confiait Jenson Button, qui au mois de novembre était toujours dans l’attente d’une réponse de McLaren quant à son avenir en 2015. Finalement, Jenson sera confirmé. Mais il est difficile de comprendre que McLaren accueille à nouveau en son sein celui dont les agissements dans l’affaire du *Stepney Gate lui ont coûté une amende de 100 millions de dollars en 2007. Les sponsors ont dû payer cher. Car il serait vain de prétendre que le pilote espagnol est une garantie de succès. Ferrari l’a compris après quatre ans d’échecs malgré une organisation totalement au service de son très exigeant pilote. »
*L’affaire d’espionnage opposant Ferrari à McLaren, (également appelée dans la presse « Stepneygate » du nom de Nigel Stepney, le principal protagoniste du scandale, et de l’affaire du Watergate), qui a éclaté en juin 2007.
Troisième point abordé : « L’âge légale pour conduire … » une monoplace de Formule 1 !?
« Que dire de l’animosité exprimée par quelques membres du monde de la F1 au sujet de l’arrivée de Max Verstappen ? »
Là, je suis plutôt en désaccord avec l’auteur de l’article.
Certes x1 :
« Nico Rosberg a réalisé un meilleur tour en course avant ses 21 ans (Bahrein 2006). Sebastian Vettel a marqué son premier point en F1 à moins de 20 ans. Jenson Button a débuté en F1 à 20 ans. Ricardo Rodriguez était pilote Ferrari en F1 à 19 ans et à cet âge, il s’était déjà battu pour la victoire aux 24 Heures du Mans. »
Certes x2 :
« Max Verstappen n’est pas arrivé en F1 par hasard. Helmut Marko a décelé chez lui un potentiel exceptionnel. Max a participé à la première séance d’essais du GP du Brésil et il y a réalisé le 6ème temps ! Pas mal pour un débutant, non ? Surtout avec une Toro Rosso. »
Certes x3 :
« Certains devraient se rappeler que l’arrivée de Kimi Räikkönen chez Sauber en 2001. Des esprits chagrins s’étaient émus de ce qu’un tout jeune pilote arrive en F1 après quelques courses seulement en monoplace. La suite, nous la connaissons, l’éclosion rapide d’un des plus grands talents de la F1 contemporaine. »
Certes ultime mais avec nuance :
« … découvrir les propos de Monsieur Lauda dans AUTOhebdo hors collection N° 2000. « Qui cela peut-il bien intéresser de voir des gosses s’amuser au volant de monoplaces » ? interroge l’Autrichien avec une nuance de mépris dérangeante. Reconnaissons qu’il ne doute pas vraiment de la capacité de Max à faire le job mais considère que s’il y arrive, c’est parce que ce serait trop facile de courir en F1… Bien sûr, c’était mieux avant. Je suis trop attaché au Vintage pour dire le contraire, penseront certains. Certes, mais ne faut-il pas tenter d’intéresser les jeunes à la course automobile ? Offrir sa chance à un surdoué ne me semble pas choquant, au contraire. C’est aussi un symbole d’espoir dans une société déprimée par une crise économique sévère et des inquiétudes bien légitimes quant à l’évolution du monde contemporain. Alors, les aspirations d’un jeune à briller dans un métier qui le passionne me semblent tout aussi intéressantes que les bougonnements d’un ancien. A moins bien sûr que la véritable motivation de Monsieur Lauda tienne à sa crainte de l’intérêt que porteront les médias à Max et qu’il agisse une fois encore au seul service de son protégé, Lewis Hamilton. »
Restons réaliste, aussi précoce que l’on peut être, le pilote a 17 ans ! Cela n’est peut-être pas trop jeune pour piloter une monoplace de Formule 1 mais c’est trop jeune pour entrer dans l’univers de la F1 et les montant colossaux et toutes les dérives que le football connait… à coup de transfert à n millions pour des jeunes.
La F1 est-elle devenue de la TV réalité orchestré !?
« En 2014, Alain Prost reconnut sur Canal+ la manifeste préférence que le team Mercedes accordait à Hamilton. Au point de manipuler sciemment le championnat ? L’écrire sans preuves matérielles n’est bien sûr pas possible. Certains faits survenus en 2014 laissent cependant un parfum dérangeant. Par exemple la déclaration du sulfureux Monsieur Ecclestone au GP des USA. « Lewis Hamilton ferait un meilleur champion. La plupart des gens n’ont jamais entendu parler de Nico Rosberg, alors que 80% des personnes aux États-Unis connaissent Lewis. » La volonté du manitou du grand cirque de la F1 était donc claire. »
« Mais que voulaient Messieurs Wolff et Lauda au sein de Mercedes ? Il est toujours difficile de faire cohabiter deux pointures au sein d’une même écurie. Surtout quand un des pilotes pense davantage à ses propres intérêts qu’à ceux de l’équipe et utilise des codes de communication plus habituels dans le show-bizz et à la télévision que dans le sport. »
Effectivement, Lewis Hamilton utilise la même com’ que les stars. Donc au final, c’est le seul pilote de F1 à utiliser les codes du star-model, un pan du business-model qui fait tourner le monde et fait brasser de l’argent !?
« Mais tout va basculer pendant l’été 2014. Hamilton fréquente les milieux du rap. Il communique comme un rappeur ou certains footballeurs. C’est d’ailleurs pour se libérer des codes millimétrés de McLaren qu’il aurait quitté cette écurie selon le JDD (cf. édition du 23/11/2014 p. 45). Au contraire de ses confrères plutôt discrets sur leur vie personnelle, Hamilton exhibe tout. »
« Contrairement à ce qu’il avait espéré, Hamilton est derrière Nico Rosberg au Championnat au moment de la trêve estivale. A Budapest fin juillet, Nico parti en tête se trouve piégé derrière la voiture de sécurité. De retour en piste après un changement de pneus, il se trouve coincé derrière l’Anglais alors qu’il est manifestement plus rapide que son rival. Il est en tête du Championnat du monde. Devant les Mercedes, il y a une Red Bull et une Ferrari. Logiquement, Hamilton reçoit la consigne de laisser passer son coéquipier plus compétitif. Il désobéit à la consigne et manque (ou essaie ?) de le sortir. A l’arrivée, Nico Rosberg se montre très en colère. « Franchement, je ne digère pas ce qu’il a fait », confie-t-il en évoquant son équipier. Contre toute attente, Lauda, respectueux de la discipline d’équipe lorsqu’il courait, vole au secours d’Hamilton. Mercedes aurait-il lâché Nico, le pilote en tête du championnat, celui qui depuis plusieurs saisons, s’est battu pour elle avec talent, loyauté et fidélité ? »
« La réponse arrivera après les vacances estivales. A Spa, un accrochage survient entre les deux pilotes Mercedes. Sans doute Nico, pressé de s’imposer en tête, aura-t-il un peu forcé le passage. Un pilote est là pour gagner et Nico sait depuis Budapest qu’il court contre son écurie et ne peut compter que sur lui-même. Les observateurs de bonne foi reconnaîtront que s’accrocher avec Hamilton ne signifie pas commettre une erreur. »
« A Spa, la FIA examinera l’incident survenu entre les deux pilotes Mercedes pendant le Grand-Prix. Elle considérera logiquement qu’il s’agit d’un incident de course et qu’il n’y a pas lieu de sanctionner Nico Rosberg. »
« La trahison va venir du clan Mercedes. Contre toute logique, l’écurie va s’en prendre à son pilote avec un acharnement à peine imaginable. Je ne pense pas qu’il existe un précédent dans l’histoire des sports mécaniques. Mercedes condamne publiquement son pilote, le force à s’excuser, le menace clairement de limogeage en cas de nouvel accrochage. La menace semble viser les deux pilotes, mais comme après Bährein et Budapest, Hamilton, indéfectiblement soutenu par monsieur Lauda, peut tout se permettre, l’annonce est claire. La position de la firme à l’étoile est limpide. »
« Mercedes veut qu’Hamilton soit champion. Il peut tout se permettre. En cas d’accrochage, il aura toujours raison et Rosberg sera viré ou au moins suspendu. Des sanctions sont annoncées contre Rosberg. Une attitude de la direction de l’équipe de F1 qui aura probablement décidé des acheteurs potentiels de Mercedes à ne jamais plus mettre les pieds dans une concession de cette marque et à fuir un constructeur qui trahit ainsi un de ses champions. Mercedes a-t-elle considéré comme Ecclestone qu’Hamilton serait plus porteur sur certains marchés ? Lesquels et pourquoi ? La firme ne s’expliquera pas. Par contre, Monza confirme la traduction des décisions Mercedes. En tête, Nico Rosberg rate des freinages pour tirer droit dans un échappatoire. Acte volontaire faisant partie de la sanction annoncée afin d’offrir des points à Hamilton ? Tension sous la pression due à l’Incroyable et inqualifiable trahison de messieurs Wolff et Lauda ? Monsieur Wolff ne cachera même pas sa satisfaction de voir Nico contraint de tirer droit dans l’échappatoire. Il sourira ostensiblement devant les caméras en voyant son champion choisi, Hamilton, profiter de la situation pour passer devant. »
« A partir de cet instant, il est permis de s’interroger. Le Championnat 2014 reste-t-il une vraie compétition ou se réduit-il à une émission de téléréalité conforme aux souhaits de messieurs Ecclestone, Wolff, Lauda… Singapour aidera fort opportunément Hamilton dans sa marche vers le titre qui lui est désormais promis. Une panne électronique inconnue empêche Rosberg de prendre le départ sur la grille et le contraindra à l’abandon au bout de 13 tours. Incroyable, un liquide s’est infiltré dans des gaines électriques… Il n’y aura pas d’enquête ni de recherche des responsabilités dans cette affaire… Décidément, il ne faut pas acheter de Mercedes si on ne veut pas se trouver en panne au plus mauvais moment. »
« La fin de la saison se déroulera sur un schéma favorable à Hamilton. Toujours ou presque, Nico se montre le plus rapide en qualifications et prend le meilleur départ. Il mène jusqu’au premier changement de pneus, puis le comportement de sa monoplace se dégrade de telle sorte qu’Hamilton en bénéficie. Il faut si peu de choses pour qu’une monoplace devienne moins performante. »
« Aussi bien qu’au GP du Brésil 2014 où Nico, sans incident ni perte de performances de sa voiture au cours de la course, a réussi le week-end parfait. Meilleur temps de toutes les séances d’essais, pole position et victoire. De quoi entretenir un suspense artificiel avant le final à Abu Dhabi. Là-bas, Nico va conquérir la pole. Encore le plus rapide. Mais rapidement en course, de nouveaux problèmes techniques le feront rétrograder jusqu’à finir hors des points. Messieurs Wolff, Lauda, Ecclestone et Hamilton peuvent souffler. Le titre est sûr pour le pilote anglais même si un incident imprévu s’abat sur sa voiture. »
« Le premier titre d’Hamilton en 2008 laissa une impression mitigée. Il y avait eu le Crashgate à Singapour qui avait ruiné la course de Felipe Massa, son principal rival, le privant de précieux points. Coïncidence cynique, cette malversation organisée pour faire gagner artificiellement Alonso favorisait aussi Hamilton que l’Espagnol n’avait sûrement pas envie de voir titré. »
« En 2007, la FIA s’était inquiétée de l’équité sportive entre Hamilton et Alonso chez McLaren au point de surveiller le team anglais de près lors du dernier Grand-Prix. Pourquoi ne l’a-t-elle pas fait en 2014 après l’incident très bizarre de Singapour, cette histoire dont Mercedes n’a jamais clairement expliqué les raisons ? »
Un tweet de Nico Rosberg accrédite la thèse de l’auteur de l’article intitulé « Dimanche 15 mars 2015, réveil programmé à 9 heures » :
and the big boss already told me the result of the 2015 Championship. I'm very happy with it ;) pic.twitter.com/ZMFbLELJ9G
— Nico Rosberg (@nico_rosberg) 8 Mars 2015
Ce tweet que j’ai découvert via l’émission Les Spécialistes F1 diffusé en clair sur Canal+Sport. Au final, le tweet utilise l’humour de la situation mais après il y a donc une possible 2ème lecture ! Et si la F1 est orchestré pour obtenir des résultats, par des grands manitous.
:/
Enfin l’article pose une question en conclusion :
« Dimanche matin, je ne me lèverai pas à l’aube pour regarder le Grand-Prix d’Australie. Et les autres, ceux qui seront diffusés à des heures plus confortables ? Je ne sais pas encore. »
« De formidables compétiteurs s’alignent en F1. J’aime les passes d’armes entre les beaux champions. J’adore toujours voir en piste des gars comme les Nico (Rosberg et Hülkenbeg), Kimi, Jenson, Kevin, Sebastian, Sergio, et je serai content de découvrir Max au volant. Je regarderais volontiers une F1 qui ferait rêver, une lutte entre acteurs honorables de ce milieu. Mais si la F1 me donne encore l’impression d’une téléréalité formatée et scénarisée, je l’abandonnerai sans regrets. Comme sans doute la plupart des téléspectateurs. Il existe d’autres disciplines passionnantes, la Formule E, l’endurance, le rallye… »
Maintenant que les bases de l’article initial sont posées, tentons de trouver ce qu’il fait que nous aimons apprécier regarder le F1. Pour moi et d’autres ?
D’abord, la Formule 1, communément abrégée en F1, est une discipline de sport automobile considérée comme la catégorie reine de ce sport. Donc on regarde avec passion, sans raison !? Mais on garde l’esprit critique et alerte, de la réalité depuis toujours des non-faits sportifs et des réalités économico-politico-business inhérent aux sports à enjeux d’argent.
Une critique de l’article initiale, je trouve que l’auteur discrédite, avec raison (?) l’écurie Mercedes, mais est-ce autant une chose d’aller discréditer le constructeur automobile Mercedes de véhicules de séries !? Renault F1 « sous l’ère Briatore » doit-il être distingué du constructeur Renault de véhicules de série !? J’espère. Certes la communication du Groupe utilise les résultats sportifs dans sa communication pour alimenter son image de marque et répondre à son principal objectif : vendre de la voiture.
Une pensé à tous qui œuvre au sein des teams de F1 : les Mécaniciens, les « nombreux métier et professions », Managers, Ingénieurs, Directeurs, Team Principal. Pour ces individus qui donnent le meilleur d’eux-mêmes, alors, il faut savoir apprécier la F1… et faire abstraction des malversations politico-médiatique.
En ce moment, la F1 traverse une passe difficile. Au final, les Manitous desservent la F1. Vu que même l’individu le plus passionné se désintéresse de la Formule 1 ! Quant au grand public et aux médias… c’est sans commentaire.
Et ce n’est pas les actuels faits récents qui vont changer la donne, liste qui me vient à l’esprit, de mémoire :
– Communication entre McLaren Honda.
– Divorce entre Redu Bull et Renault.
– Difficulté du motoriste Renault
– Pression de Red Bull
– Incompréhension chez McLaren
– No comment de Honda
– Crash polémique Alonso (au final c’est McLaren ironiquement qui voit son cadet méritant dans un baquet de F1)
LE seul espoir, c’est tel le Phoenix, la Scuderia Ferrari revient dans la course.
Je ne suis pas Ferraristi ni Tifosi, je serai disons davantage fan de McLaren (depuis l’âge d’or des années 2000 avec Mika Häkkinen). En tous cas, cette année, on ne peut décemment être que « supporter » de Ferrari et espérer voir des Rouges sur le podium.
Après, inconsciemment ou consciencieusement, de tout cela on fait avec… ou on fait abstraction, juste pour apprécier comme il se doit la Formule 1.
Source :
Ma prose et en réponse, sans concertation, de la réflexion initiée par Thierry Le Bras sur son blog CIRCUIT MORTEL, « Dimanche 15 mars 2015, réveil programmé à 9 heures«
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