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Tous se posent une question. Celle-ci : comment obtenir de l’argent en donnant de l’information à un public ? En d’autres mots : Quel est le modèle économique à mettre en place ?
Produire pour vivre…
Le seul modèle économique réaliste actuel est le modèle publicitaire en ligne. Seulement, ce modèle trouve ces limites. Déjà, il faut avoir une très grosse audience pour que l’éditeur tire profit. Ensuite, pour un jeune projet, il doit avant se faire connaitre. Ce qui au final, revient à ne pas avoir de modèle économique et vivre sur ses réserves… un temps. Surtout, pour le visiteur, le modèle publicitaire sur Internet est une plaie. Coucou les vidéos de 30 secondes de pub. Coucou aussi, les pubs surgissant à la lecture d’un article… Résultat la lecture est compromise. L’ergonomie en pâtie. Le web design ne répond pas à son objectif : mettre en valeur le contenu. L’utilisateur est lésé et va voir si le site est plus blanc ailleurs. Aussi, il peut ajouter un bloqueur de pub, askip ça fonctionne. Mais le problème reste.
Un autre point, pour se faire connaitre rapidement, actuellement, seul le phénomène de viralité fonctionne. Coucou les BuzzFeed et compagnie. A côté, il y a les marques qui financent directement les contenus sponsorisés et les « partenariats » qui vantent leurs actions et leurs produits.
On a donc un modèle économique encore et toujours totalement artificiel, monté sur une capitalisation primaire décliné de la presse papier… pour les sites d’informations en ligne et adapté selon les technologies disponible du web. Coucou les cookies dans le navigateur.
Et cette tendance, qui survit depuis disons ces 5 dernières années, est attaqué de toute part, par des inventeurs d’autres modèles économique adapté à la presse en ligne. C’est ainsi que l’on voit des offres d’abonnement pour chaque site de presse en ligne, ou chacun offre un abonnement échange de l’information de qualité. Et quelques soit le sujet… généraliste ou spécialisé. L’utilisateur doit choisir ! Il est donc forcé de choisir ou de se contenter du contenu, souvent 3 articles par sessions ou de ne pas avoir accès aux articles et autres dossiers réservé aux abonnés. Il est donc forcé de ne pas choisir, de ne pas avoir le choix. Il demeure étranger à l’information réservé, car payante. Il y a donc désinformation possible.
L’offre de modèles économiques divers est pléthorique, mais ne semble pas répondre au problème a priori insoluble. Seul certitude est l’espoir que l’information gratuite continuera à jamais d’exister.
Mais le projet qui grandit, qui propose une mise à disposition gratuite de l’information, quelle qui soit, est limité dans le temps ou plutôt limité dans par la progression du projet. Soit, le temps et la progression sont liés. Le projet grandit, deviens connu, et donc doit produit davantage d’information. Et là, le problème arrive à grande vitesse, proportionnellement à sa progression dans le temps.
Le problème reste celui-ci : trouver un modèle économique respectueux et vertueux pour le public et pour l’éditeur.
Le produit de l’éditeur est l’information. Cette information est un bien public. La source de l’information provient des communiqués de presse publiés par les marques et par les entreprises. LA source de l’information provient aussi du terrain… mais cela reste plus adapté au journalisme de faits et non de divertissement ou de consommation …ou de passion. Reste à déterminer que l’information appartient à un fait, à du divertissement ou de consommation … ou de passion.
A ce qu’il paraît, « les journalistes souffrent d’info-obésité, ils reçoivent des centaines de communiqués par mails chaque jour, mais ils ne les lisent pas. » … et puis c’est le problème inhérent des emails… de toute façon.
Si le problème se pose, c’est aussi que le projet grandit, alors on veut lui dédier davantage de temps … au détriment du temps de travail rémunéré. Ou, on voudrait que ce projet devienne professionnel et donc que ce projet soit une source ou la source de sa propre rémunération. Ce qui revient à trouver un, trouver le modèle économique respectueux pour chaque partie concerné, vertueux et productif en terme de rémunération.
Ensuite, cette information dépend de l’entreprise qui la produit, la met en forme, la met à disposition au public et à un potentiel lectorat, voire à sa communauté.
… Vivre pour produire
Cette entreprise (au sens non administratif du terme) personnelle motivée par la passion, de base, et animée par le résultat est de quel type ? En général, une entreprise produisant de l’information est une entreprise de presse… Est-ce que un blog est une entreprise de presse ? Un site d’actualité est-il un site de presse… indépendant ou appartenant ou un groupe de presse (?) cte question que de nombreux individus de posent ! Au sein de cette entreprise, qui travaille, qui produit de l’information !? Des journalistes ! Ok. Et pour un blog ? Pour un site d’actualité !? C’est un brave type qualifié de passionné qui met à disposition de l’information gratuitement, sur son temps libre. Coup de chance ou beaucoup de travail derrière, le projet devient connu.
L’éditeur recherche alors de nouveaux rédacteurs. Il y a deux types d’entreprises : celle qui peut que recruter et embaucher en proposant un emploi rémunéré et celle qui n’a aucun capital, et donc ne peut espérer recruter des rédacteurs motivés… qui soit tout autant passionné et loyale, ayant une vision, un objectif commun de mettre leur force et leur point faible en commun afin de tirer quelque chose… Le principe même d’une équipe, qui apporte le phénomène vertueux d’émulation entre chaque coéquipier.
Le statut de l’un, aussi motivé qu’il soit, ne peut pas avoir accès aux sources d’information… que les entreprises via leur journalisme peuvent avoir, légitimement. On fait donc avec.
Reste le problème administratif propre à notre pays. Quel type d’entreprise créée ? Quel statut obtenir !? Quelle serait l’utilité !? Quelles serait les contraintes !? Quelles serait les conditions !?
Etre une SARL !? Etre une SAS !? Etre plusieurs auto-entrepreneur !? lol
Etre plusieurs individus qui ont un blog et qui veulent le professionnaliser à raison ou par passion !?
« La passion a ses raisons que la raison ignore »
…
« Actuellement, une loi de modernisation du secteur de la presse est en train de mettre en place une société de presse citoyenne, dont les bénéfices doivent être réinvestis dans son activité, mais qui pourra en échange recevoir des investissement défiscalisés à hauteur de 50 % de la part des particuliers, dans la limite de 1 000 euros par an. »
…
Ok… personnellement, je n’ai pas compris cette phrase… Reste que cela laisse entrevoir le problème de la lourdeur administrative quelque soit le statut (pas) choisi (par facilité/efficacité/besoin).
Reste l’utopie du don. Reste à mettre en place un moyen à l’individu voulant soutenir le projet de pouvoir donner un montant. Ah, encore du travail à effectuer… ou un service à payer… pour mettre en place une plateforme de dons sur le web ! Quid de la sécurité et des échanges d’argent !? Et quid de la déclaration… ! lol
Il existe un modèle économique possible et tendance, proche du principe du don, mais avec contreparties : le financement participatif. Un mot long qui peut apporter une somme d’argent raisonnable voire irraisonnable selon l’influence de sa communauté. Reste à mettre en place tous cela… et Pendant ce temps, qui met à dispo l’information !?? Sur le site de base !? Eh oui, pendant ce temps que l’on discute, recherche trouver un modèle économique viable, on ne produit pas d’article… apportant de la valeur ajouté ou de l’information utile à son lectorat… ! On cherche juste à survivre. On cherche juste à en vivre de sa passion… car on le fait semble-t-il tellement bien et professionnellement que l’on espère trouver ce fameux modèle économique respectueux, vertueux pour le public et pour l’éditeur ; et productif en rémunération.
Sur le web, il y a ce que les médias nomment les « GAFA ». Ceux par qui toute l’information passe avant d’arriver au public. Les nominés au titre de GAFA sont Google, Apple, Facebook, Amazon.
Chaque site se doit d’être indexé par Google, espère être bien référencé et se veut être le mieux positionner pour… espérer exister … et devenir la référence de son domaine ! Chaque site espère que son contenu soit lu et soit partagé sur Facebook… et aussi sur Twitter …et accessoirement sur Google+ ou le prochain Google Streams… ! Une nouvelle donne est arrivée avec le Web 2.0. Le web social, ou les social media, ou encore le web participatif ou chacun veut obtenir un commentaire, un partage, un +1 ou 1 like ou 1 RT… en nombre. Bref, l’information est une valeur quantifié par ces indices qualifiés d’influence.
J’ai donc cité 2 membres des GAFA. Reste celui au domaine de la culture et celui de la technologie. Reste à savoir qui et qui !? ahah. Mais dans notre sujet, il ne semble pas être de la partie… A moins que un App payante de son site soit une solution !? Ou encore de produire un contenu imprimé !? Donc l’information deviendrait un produit culturel !? Oh wait!
L’information est (donc ?) un produit culturel… !
Reste que les GAFA, qualifié de gros, font affaire avec des gros ou des tout-petits, les fameuse start-up rachetées à coup de milliards… Et puis tout ça se passe dans « une lointaine, très lointaine » célèbre Valley. A ceci près que ramené au Web media, tout ceci existe, dans notre pays, à coup de rachat par millions de rédactions web et de communauté, et des n millions de visiteur unique correspondant.
Cet article éditorial fait écho à de nombreux autres articles lu récemment sur le web.
La conclusion :
Tous se posent une question. Celle-ci : comment obtenir de l’argent en donnant de l’information à un public ? En d’autres mots : Quel est le modèle économique à mettre en place ?
… pour produire et vivre !
Une conclusion : aucun n’a trouvé un modèle économique efficace, respectueux, vertueux pour le public et pour l’éditeur ; et productif en rémunération.
Merci d’avoir lu. Bon, j’admets cet article ne sert qu’a poser les bases du problème et énoncer les faits actuels, les tentatives de chacun d’une manière humaine. Et il n’a pas la prétentieux de trouver le modèle parfait..! Enfin, il a juste l’envie et le besoin de trouver son modèle parfait qui lui permet de partager de l’information de la manière la plus efficace, respectueux, vertueux pour le public et pour l’éditeur ; et productif en rémunération.
Bonus – les futurs talents des médias
Source :
Sur une idée et réflexion du site vénérable sage connu depuis plus de 10 années par le nom PC INpact, devenu une SARL de presse (en 2014) et qui connait donc le sujet :
Édito – À chacun son modèle économique : et après ?, NEXT INPACT.
Suite à quelques discussions avec les collègues blogueurs.
Sur ma réflexion qui devient de plus en plus un besoin de trouver une solution, en tant que fondateur du site DESIGNMOTEUR. Un site de type blog, qui est inscrit dans le Top40 des blogs Automobile de France. Et en passant, je me pose toujours cette question : Est-ce que le site est un media !? Oui ! Et non ! Mais c’est un autre débat. Je signe là aussi le 300ème article publié, depuis octobre 2012. Et depuis fin 2014, le site attire près de 700 visiteurs uniques par jour et il y a près de 2000 pages vues par jour.
Cet article peut être considéré comme un SOS lancé sur le Web ! A relativiser certes, mais cela reste une réalité pour l’existence même du site.
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25/06/2015 à 17:19
J’ai lu ta note sur le modèle économique. Elle pose en effet les problèmes éternels inhérents à la valorisation de la fourniture d’information.
Tu es d’ailleurs très modéré dans la présentation. Ou alors je suis plus pessimiste que toi. Je rajoute en effet quelques questions :
1) médias et lobbying : beaucoup de journaux, sites et magazines ont renoncé depuis longtemps à informer. Ils se comportent en vulgaires lobbyistes. Pourquoi ? Répondre susciterait forcément des polémiques. Quand il s’agit d’informations générales, l’opinion dominante des journalistes conditionne à l’évidence les contenus éditoriaux et les rédactions servent les partis de leurs amis. Aujourd’hui en France, la presse est à peu près aussi objective que la Pravda au temps de Staline. Elle sert servilement le pouvoir actuel et injecte dans les esprits le venin de sa doctrine. Je vais jusqu’à penser que c’est un énorme danger pour la démocratie d’ailleurs. Ce qui s’est passé au sujet des écoutes des avocats le prouve… En matière de sport, il faut croire que d’autres lobbyistes ont trouvé des clés pour obtenir ce qu’ils veulent d’une certaine presse. Comment expliquer la différence de traitement entre l’implication de Mr Alonso dans une affaire de compte en Suisse et le lynchage des sportifs français qui vivent légalement en Suisse ? Comment expliquer la bienveillance des médias vis à vis de Mr Alonso dans les scandales à répétition (StepneyGate, CrashGate, RadioGate) et sa sévérité dans une affaire de paris de petite envergure en Handball ? Ou l’acharnement de certains (l’équipe de France TV entre autres) contre Andy Schleck et le soutien inconditionnel à Mr Contador, déjà condamné pour dopage, fortement suspecté d’utiliser un vélo équipé d’un moteur caché ? Et je pourrais citer des dizaines d’exemples…
Un média ne peut pas être objectif. Le doit-il d’ailleurs ? L’objectivité vient de la pluralité mais a-t-elle encore une place dans le monde du politiquement correct, du policé qui ne heurtera personne ? L’opinion a pris l’habitude d’une ligne qui lui est dictée et n’est plus prête à écouter autre chose. Excitée par les médias dominants, elle peut, telle une foule en colère, ignorer ou même brûler tout ce qui ne se plie pas à cette dictature d’opinion. Très difficile dans ce contexte de créer un média, une ligne rédactionnelle et de la rentabiliser.
2) lancement d’une entreprise de presse : aucune loi n’apportera de solution miracle. Les médias (papier ou web) nécessitent un investissement colossal. Les recettes publicitaires exigent un grand nombre de vues, et c’est normal. En papier, n’oublions pas que les nouveaux magazines font cadeau de la pub pendant plusieurs numéros en attendant de justifier d’une diffusion suffisante pour la faire payer. Sur le web, ne nous faisons pas d’illusions, le référencement, c’est bien, mais à un certain stade, il faut « acheter » des mots sur les moteurs pour exploser les compteurs…
3) la solution est peut-être dans les marchés de niche, sur un petit créneau. Plus difficile encore à rentabiliser sur le web que sur papier. Mais ne sous-estimons pas les réactions des gros médias. Ils ont su stopper l’arrivée de magazines spécialisés régionaux au début des années 2000 en bradant la pub le temps de les asphyxier financièrement. Ils sauront aussi éliminer les sites qui prennent de marchés qui les dérangent.
Je suis assez pessimiste, je sais. Je ne crois pas trop aux solutions crowdfunding, ni associatives, ni de bonne volonté avec une foule de petits investisseurs et des participants bénévoles. Souvent, le promoteur n’arrête pas de rechercher de nouvelles levées de fonds. D’autres fois, il en trouve et quelques oligarques du système mis en place se gavent pendant que les vrais animateurs bossent pour rien et que les souscripteurs se font délester de sommes qui ne leur rapporteront jamais rien.
25/06/2015 à 17:29
« très modéré dans la présentation. »
de fait de mon manque de sagesse, je préfère rester sage avec mes mots.
Ceci étant, il y a un tel style d’écriture qui est aussi tranchant et utilise
la répétition volontaire pour le lecteur.
Mais l’idée de base est surtout d’apporter des élèments de base de reflexion, ensemble.
« c’est bien, mais à un certain stade, il faut « acheter » des mots sur les moteurs pour exploser les compteurs… »
Plus très vrai ceci. Encore que pour l’ecommerce, cela est vrai !
Mais pour le contenu écrit. on peut être en P1, sans payer des keywords.
DM le fait et est souvent en SERP1.
« gros médias »
Chque site gros est racheté par un plus gros.
coucou Webmedia. cf. Allociné, Jeux-video.com
coucou M6 cf. Clubic, Jeux-video.fr
L’idée est de racheter autant le site que la communauté acquises durant n années.
Au final, si on reviens à l’objet de l’article.
Ok, tu semble être « pessimiste »
Moi je suis ni optimiste, ni pessimiste, je suis réaliste.
Mais déjà, tu fais part de tes réflexions qui font avancer le débat, autrement qu’en apportant une solution,
qui semble être de l’utopie.
Mais il vaut du moins s’en rapprocher.