Partager la publication "Michelin investit dans les services et le numérique : Michelin rachète 40% du site Allopneus !"
Breaking news Economie & Business du jour ! Michelin prend 40% du site Allopneus, le leader du e-commerce des pneus en France. Déjà, en début d’année, Michelin via ses dirigeants avait annoncé la direction de l’entreprise et la volonté d’approcher le Web. Au premier trimestre, on a vu Michelin davantage présent sur les réseaux sociaux. A l’ouverture du Salon de Genève, et un peu avant sur les réseaux sociaux, via une annonce révolutionnaire : Michelin fait du teasing avec #CrossClimate et a présenté le pneu CrossClimate (pneu été et avec homologation hiver). Déjà, on pouvait voir que Michelin investissait la scène du Web ! Là, avril annonce une « Breaking news » Economie & Business. Découvrons en détail la stratégie Michelin qui cherche à devenir Digital Native, puis l’objet de cet article Michelin + Allopneus, puis en bonus (re)découvrez l’Histoire des frères Michelin raconté à la manière Gestion et Économie avec passion de l’Automobile.
Eh oui, c’est un article dossier de 3000 mots avec un mix de revue de presse économique et de synthèse rallongé :D mais bon c’est fait avec passion et permet de comprendre le marché du pneu !
Michelin va mettre l’accent sur les services et le numérique
Le président de Michelin, Jean-Dominique Senard explique que le pneumatique reste « le socle et cœur » des activités du groupe, mais qu’il ne peut « ignorer le mouvement de fond engendré par la transformation numérique ». « Cette transformation, Michelin veut la maîtriser. Ce qui se traduit par des mouvements de fond dans l’entreprise, comme le développement de réseaux sociaux, du travail collaboratif et d’actions vers les clients. Le digital rentre chez Michelin par tous les pores », souligne-t-il.
Jean-Dominique Senard, le président et gérant associé commandité, transforme depuis deux ans Michelin en fournisseur de mobilité. L’accent mis sur les services et le numérique doit éviter une « uberisation » du géant clermontois.
Extrait significatif, ici :
Quand avez-vous pris conscience de l’enjeu majeur que représentait le numérique ?
Ma conviction s’est forgée au fil des années. Mais l’an passé, lors d’un déplacement du comité exécutif que j’avais souhaité réaliser dans la Silicon Valley, nous avons été impressionnés par les dirigeants que nous avons rencontrés. Ils nous ont tous expliqué qu’ils vivaient et conduisaient leur entreprise avec l’idée que celle-ci pouvait changer de métier dans les dix-huit mois. J’ai alors compris ce que nous devions faire pour être dans la vague qui porte le monde.
…
Si le groupe n’avait pas accepté cette évolution, il risquait d’être décalé face au monde tel qu’il va. Celui qui ne bouge pas recule vite. Mon devoir est de conduire Michelin au XXIe siècle, et vite !
- Jean-Dominique Senard, président du groupe Michelin.
Propos recueilli par l’Usine-Digitale.fr, je vous invite à lire l’article voire le dossier en complément, et accessoirement la source texte, publié le 17 mars 2015 : Je veux faire de Michelin un leader du monde digital, affirme le président de Michelin – Usine-Digitale.fr
En ce 14 mars 2015, Michelin annonce une participation dans le service Allopneus
Michelin rachète 40% du capital d’Allopneus
Allopneus, leader de la vente sur internet
Allopneus est une entreprise française de commerce électronique spécialisée dans la vente et le montage de pneus sur Internet. Acteur de la vente de pneus sur Internet et membre de la FEVAD (Fédération du e-commerce et de la vente à distance), Allopneus est élevé au 12e rang du Top 100 des pure players du web en France.
Avec plus de 1 pneu sur 8 acheté en ligne, le pneu est aujourd’hui le 1er équipement automobile recherché sur Internet. Leader tricolore du secteur, Allopneus revendique le plus large choix du marché (20.000 références en pneus tourisme, agricoles, 4 x 4, motos, quads, utilitaires, poids lourds…) à des prix 20 à 50% inférieurs à ceux des réseaux traditionnels, et propose des solutions de montage avec 52.000 centres agréés et un service de montage à domicile.
Source texte, novembre 2014 :
Allopneus, leader de la vente de pneus sur Internet via Entreprendre.fr
Michelin prend une participation de 40% dans la société Allopneus
Michelin prend une participation de 40% dans la société Allopneus SAS pour un montant de 60 millions d’euros. Une petite acquisition à l’échelle de Michelin, mais importante à plus d’un titre. Elle vise d’abord à renforcer Bibendum sur une activité en expansion depuis plusieurs années. Avec 3 millions de pneumatiques vendus en 2014, Allopneus capte à lui seul plus de la moitié des ventes de pneus sur Internet, et 7 % du marché français du pneumatique dans son ensemble.
A noter quand même, cette prise de participation est soumise à la validation de l’Autorité de la concurrence.
Basé à Aix-en-Provence, le site d’e-commerce qui emploie 200 personnes revendique 3 millions de pneumatiques écoulés l’an passé, et 7% du marché. Allopneus doit affronter la concurrence de nombreux acteurs comme Feu vert, Norauto et d’autres pure players tels 123pneus.fr ou pneus-online.fr.
Aujourd’hui, plus d’1 automobiliste sur 2 se renseigne – tous canaux confondus – dans les semaines qui précèdent l’achat de pneumatiques. Cette prise de renseignements est effectuée sur Internet par 3 Français sur 4 et aujourd’hui 13% d’entre eux concrétisent leur achat online.
« Par cette prise de participation, Allopneus, qui a su transformer une tendance de consommation en un solide business model, accélèrera sa croissance en bénéficiant de la puissance du groupe Michelin et d’un élargissement de son offre en particulier grâce aux réseaux de distribution Euromaster, filiale de Michelin » - Didier Blaise, fondateur de l’entreprise Allopneus
En cohérence avec la stratégie des trois entreprise
L’opération devrait renforcer un peu plus la montée en puissance de Michelin dans les services. Acquisition du brésilien Sascar en 2014, spécialisé dans la gestion de flottes de véhicules, lancement, en 2013, de Michelin Solutions, qui propose aux entreprises de gérer la consommation en carburant de leur flotte, développement de nouveaux modes de facturation (paiement du pneu au kilomètre parcouru dans le poids lourds, à l’atterrissage dans l’aéronautique).
Le rachat d’Allopneus et de ses services sera un … de plus dans ces nouveaux métiers.
En cohérence avec la stratégie de Michelin
En bâtissant un partenariat stratégique avec Allopneus, Michelin augmentera son offre digitale et sa présence commerciale. Le groupe Michelin gagnera en expertise sur l’articulation entre les différents modes de recherche et d’achat online et offline, poursuivant ainsi sa stratégie d’amélioration des services apportés aux clients.
La prise de participation minoritaire du groupe Michelin dans Allopneus s’inscrit pleinement dans la ligne stratégique portée par Jean-Dominique Senard (comme on l’a vu en début d’article), Président du Groupe :
« Favoriser la croissance de Michelin c’est appréhender nos marchés avec plus de précision afin d’anticiper et satisfaire les besoins de nos clients. Cette alliance entre deux entreprises pragmatiques concrétise notre volonté de satisfaire les automobilistes à qui l’on proposera un parcours simplifié et financièrement intéressant de la prise de renseignements sur Internet jusqu’au montage des pneumatiques sur leurs véhicules par des professionnels. » - Jean-Dominique Senard, président du groupe Michelin.
Michelin accélère dans les services avec Allopneus
C’est avec cet univers que veut se familiariser Michelin vu que son service maison, Pop Gomme, n’est pas parvenu à décoller.. « Aujourd’hui, trois automobilistes sur quatre se renseignent sur l’achat de pneus sur Internet, et 13 % concrétisent leur achat online. Michelin doit être présent sur ce canal » indique aux « Echos » Florent Ménégaux, le patron de la division tourisme de Michelin. D’où l’importance pour Bibendum d’être présent sur ce type d’activité. « Sur Internet, on n’a pas de vendeur à côté de soi pour orienter son choix, et les comportements changent. On juge avant tout sur les avis des consommateurs et le prix » indique Alexis Albert, analyste chez Mainfirst. D’où l’importance pour Michelin de mieux contrôler ce canal. S’il n’est pas question pour le manufacturier de casser ce qui a fait le succès d’Allopneu en diminuant la diversité des références, le groupe ne devrait pas se priver pour mettre en avant ses propres références et générer ainsi davantage de volumes sur ce type de canal.
L’acquisition doit permettre à Bibendum de mieux contrôler son réseau de distribution face à une concurrence qui se renforce sans cesse, notamment au niveau des constructeurs asiatiques en Europe. « Avec Allopneus et son enseigne Euromaster, Michelin va capter près de 20 % de la distribution en France, ce qui peut aussi lui permettre de freiner certains joueurs » indique Gaetan Toulemonde, analyste chez Deutsche Bank.
source texte extraits donc allez lire l’article en entier :
Michelin accélère dans les services avec Allopneus, via lesechos.fr
En cohérence avec la stratégie de Allopneus.com
Le leader, Allopneus, fête ses dix ans après plusieurs années de forte croissance.
« Désormais, il ne s’agit plus de se battre sur des nouvelles parts de marché, explique Lionel Moutouh, de 1001Pneus. Nous entrons dans une nouvelle phase, celle de la fidélisation par la qualité de service. Il faut casser la barrière et montrer que nous sommes une entreprise comme les autres. » Pour Allopneus, cela passe par un visage : la marque au robot s’est affichée pour la première fois au Mondial de l’automobile de Paris, en octobre » … Lire le début et la suite de l’article : intitulé Ventes de pneus sur Internet : les pure players arrivent à l’âge de raison.
[À LIRE] Si vous voulez en savoir plus sur l'annonce de #Michelin quant à son investissement chez Allopneus : http://t.co/JnxJUTGqv2
— Allopneus.com (@allopneus_FR) 14 Avril 2015
Extraits :
L’occasion pour le manufacturier de se positionner avec force sur le secteur. Et, pour Allopneus, de donner vie plus rapidement à ses velléités de développement.
En décembre dernier, Didier Blaise, fondateur et président de Allopneus.com, nous confiait être en discussions pour faire entrer un nouvel actionnaire au capital de sa société familiale. Aujourd’hui, c’est chose faite, et l’on ne s’attendait pas à un tel candidat. Car c’est bien le manufacturier français Michelin qui vient de s’offrir 40% d’Allopneus pour la somme de 60 millions d’euros.
Dominique Stempfel, désormais consultant pour l’entreprise et qui l’accompagne notamment dans sa communication, rappelle que Didier Blaise a toujours affirmé ne pas être vendeur. Toutefois, on savait que, face aux développements envisagés, des partenaires de poids permettraient d’accélérer les initiatives. Aujourd’hui, Dominique Stempfel lève le voile sur ce qui n’était qu’hypothèse, et devrait maintenant se concrétiser plus simplement avec l’arrivée de Bibendum.
Par ailleurs, l’autre point sur lequel la « bouffée d’air Michelin » peut faire gagner du temps, c’est sur la logistique. En effet, Allopneus alimente aujourd’hui l’ensemble de ses commandes à partir de sa plate-forme logistique de Oignies (62), dans le nord de la France. Un stock qui se révélerait particulièrement bien situé pour approvisionner les marchés d’Europe du Nord (Belgique, Luxembourg, Allemagne…). A ce titre, l’idée de créer un second centre logistique plus au Sud, déjà évoquée par Didier Blaise, prendrait tout son sens maintenant.
En cohérence avec la stratégie de Euromaster
Enfin, avec cette prise de participation, Michelin ouvre son réseau Euromaster à Allopneus. Les 411 centres deviennent ainsi centres de montage pour les clients du site Web leader de la vente en ligne. Autre conséquence, ces nouveaux partenaires, bien ancrés dans l’Industrie, devraient permettre à Allopneus de développer ses ventes sur le secteur.
Euromaster est un distributeur de pneumatiques né en France en 1994 de la fusion de plusieurs groupes. L’entreprise est implantée partout en Europe et dispose de 1 700 points de vente. À la fin des années 1960 est créé en Grande-Bretagne le réseau de montage de pneu ATS. Le groupe se développe par croissance externe (intégration de négociants spécialistes de pneus) jusqu’en 1992.
En 1991, la marque Euromaster est créée et le premier centre de service Euromaster ouvre ses portes en 1992 à Albertville lors des Jeux olympiques d’hiver de 1992. En France, le réseau grandira de la fusion de Briday Pneus, Piot Pneu, Vallée Pneus, et Central Pneus Service en 1994.
Euromaster rachètera le groupe Viborg en 2003, afin de compléter la couverture de son réseau au niveau européen qui compte aujourd’hui plus de 1500 points de ventes intégrés et plus de 800 points de ventes franchisés dans les dix-sept pays suivants : Allemagne, Autriche, Danemark, Espagne, Finlande, France, Italie, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Suède, Suisse, Turquie, Royaume-Uni.
Viborg et Michelin, un passif connu !?
Le 30/07/2003 – Les comptes 2003 de Michelin seront pénalisés par les difficultés de Viborg
Après avoir doublé en 2002, le bénéfice net de Michelin va nettement retomber cette année. Au premier semestre de 2003, le fabricant de pneumatiques a déjà enregistré un recul de 35 % de son profit net, à 165,5 millions d’euros, selon les chiffres publiés hier. Principale explication : le coût des restructurations engagées en Espagne (140 millions d’euros) et, dans une moindre mesure, en France (13 millions). Il a plus que compensé la légère amélioration du résultat d’exploitation (+1,5 %) et la sensible réduction des frais financiers (_ 24 %). La direction se félicite néanmoins de la hausse de la marge d’exploitation, passée de 7,3 % à 7,9 % en un an. « Le niveau élevé de l’activité et la maîtrise des coûts ont permis d’absorber largement le renchérissement du coût d’achat des matières premières », a souligné, hier, le directeur financier.
Sur l’ensemble de l’année, la baisse du bénéfice devrait se révéler encore plus marquée, sans faire tomber le groupe dans le rouge pour autant. En cause, les difficultés plus importantes que prévu rencontrées par Michelin avec sa dernière acquisition, Viborg, une société danoise de distribution de pneumatiques qui compte 3.400 salariés. Elles vont amener le manufacturier de Clermont-Ferrand à passer dans ses comptes 2003 une provision de l’ordre de 300 millions d’euros afin d’amortir en une seule fois l’écart entre le coût de cet achat et la valeur comptable de Viborg. Le groupe pensait initialement limiter cette provision à un peu plus de 50 millions d’euros.
Michelin va, en outre, devoir prendre en charge les pertes de Viborg d’avril à décembre. Au total, l’opération Viborg va donc « peser fortement sur le résultat net de l’exercice », a indiqué, hier, la direction. Et le redressement de la situation nécessitera un peu de temps : ce n’est qu’en 2005, après restructuration, que les activités européennes de Michelin dans la distribution de pneumatiques afficheront en principe une marge d’exploitation positive. Compte tenu de ces perspectives, et en l’absence de redressement prévisible des marchés des pneumatiques, l’action Michelin a perdu hier 2,09 %, à 32,78 euros, alors que l’indice européen DJ Stoxx de l’automobile reculait de seulement 1,19 %.
Au départ, Viborg semblait pourtant devoir s’intégrer harmonieusement dans le puzzle de Michelin. L’acquisition devait permettre au groupe de Clermont, premier distributeur de pneumatiques – les siens, mais aussi ceux de ses concurrents – en Europe sous la bannière d’Euromaster, de renforcer encore sa position. Et, en particulier, de s’implanter enfin solidement sur le très important marché allemand.
Mais deux soucis sont venus compliquer la tâche. D’une part, l’affaiblissement du marché allemand. D’autre part, les « nombreux dysfonctionnements » mis en évidence chez Viborg par l’audit lancé juste après la signature définitive de l’acquisition, fin mars. Traduction financière : le chiffre d’affaires de Viborg a chuté de 12 % en 2002 et à nouveau de 16 % au premier trimestre de 2003. Quant au résultat d’exploitation, encore positif en 2001, il est devenu négatif en 2002. Cette année, l’ensemble Euromaster-Viborg affichera globalement une perte d’exploitation.
Du coup, la fusion de Viborg avec Euromaster va se doubler d’une restructuration plus musclée que prévu, avec de nouveaux dirigeants. Plus question, ainsi, de conserver la marque Viborg. Malgré sa notoriété, elle va disparaître au profit d’Euromaster, qui disposera de 1.900 points de vente dans l’ensemble de l’Europe, pour un chiffre d’affaires de 1,9 milliard d’euros.
La société danoise va aussi être recentrée sur son cœur de métier. Des efforts vont, en outre, être effectués pour réaliser au plus vite les économies d’échelle rendues possibles par la fusion, améliorer la gestion des stocks, des créances, etc.
Source texte avec un peu de résumé copié-collé pour le re-actualisé :
Les comptes 2003 de Michelin seront pénalisés par les difficultés de Viborg, via lesechos.fr
19/10/2008 : L’acquisition de Viborg plombe l’exercice 2003 de Michelin
Le fait d’amortir un écart d’acquisition en seulement un an est à double tranchant. S’il permet de vite tourner la page et de ne pas voir ses résultats amputés d’année en année, il a en revanche l’inconvénient de plomber l’exercice concerné par l’amortissement anticipé. C’est aujourd’hui ce qui explique le plongeon de 45%, à 318 millions d’euros, accusé par le résultat net de Michelin en 2003.Car le manufacturier a comptabilisé sur la seule année 2003 l’écart d’acquisition de 306 millions d’euros relatif à la reprise en main du distributeur danois de pneumatiques Viborg, finalisée en avril dernier.
Le plongeon des bénéfices est donc tout relatif, d’autant que dans le même temps, Michelin a comptabilisé pour 192 millions d’euros de charges de restructuration, touchant essentiellement l’Espagne.Pour le reste, les résultats sont en ligne avec les attentes, comme le confirme chez Deutsche Bank. « Tout est bon, il n’y a pas de surprise sur les résultats et pas non plus sur les prévisions ».
Avec un résultat d’exploitation en baisse de 6,7% à 1,14 milliard d’euros, la marge a perdu 0,4 point en un an, à 7,4%. Un phénomène imputable à l’environnement peu favorable selon le groupe, et plus particulièrement à la mauvaise tenue du dollar. Celle-ci a en effet annulé l’effet positif de la croissance organique, faisant même reculer les ventes de 1,8%, à 15,37 milliards d’euros. « Le renchérissement des matières premières en particulier, mais aussi l’alourdissement des dépenses de santé, de l’énergie, des coûts de transport et les fluctuations monétaires nous ont coûté près de 520 millions d’euros de résultat d’exploitation, à volumes comparables », constate de surcroît Michelin.
L’impact sur la marge est indéniable. Le groupe auvergnat estime à -0,4 point l’effet de la baisse du dollar et à -2,2 points celui du renchérissement des matières premières. En comparaison, l’impact de l’acquisition de Viborg (déficitaire sur le plan opérationnel) apparaît anecdotique. Il est de -0,3 point.
Côté perspectives, Michelin s’était récemment inquiété de la pression continue sur le dollar (se remettre dans contexte économique de 2008). Si elle favorise ses achats, elle pèse en revanche sur ses ventes. D’autant que le décalage entre l’achat et la consommation des matières premières ne joue pas en sa faveur (les matières utilisées aujourd’hui ont été acquises il y a plusieurs mois à une parité euro-dollar moins favorable).
Les équipes de SG Securites estimaient récemment que la situation devrait se régulariser au second semestre 2004. Un point de vue semblable à celui de Michelin qui, en janvier, a réaffirmé qu’il visait une marge d’exploitation de 10%. Mais le marché devra se montrer patient. Car cet objectif ne sera atteint qu’à partir de 2005. Pour l’année qui vient de débuter, le Clermontois s’est encore montré prudent. N’estimant pas à plus de 1 à 2% la croissance de ses marchés, il a rappelé que « les pressions inflationnistes externes, en particulier le prix des matières premières, devraient demeurer élevées, tout comme l’euro par rapport au dollar ». En Bourse, l’action cède 3,41%, après avoir pris quelque 8% depuis le début de l’année.
Source texte avec un peu de résumé copié-collé pour le re-actualisé :
L’acquisition de Viborg plombe l’exercice 2003 de Michelin, via latribune.fr
Revenons en 2015, et maintenant, on porte un nouveau regard sur l’article publié par le blog Chewing-Gomme en mars ! :D
Chewing-Gomme est un blog qui parle d’actus, de voitures, de motos, de quads, et de tout ce qui roule en général. Il est tenu par l’équipe de rédaction du site de vente de pneus Allopneus.com.
Le pneu été-hiver de @Michelin_France est sur le blog ! http://t.co/J8XzPFQKYs #CrossClimate #Michelin pic.twitter.com/goXJtyd0qh
— Allopneus.com (@allopneus_FR) 3 Mars 2015
Le Michelin CrossClimate, premier pneu été homologué pour l’hiver
« Lors de sa présentation au Salon de Genève 2015, nous avons pu tester le CrossClimate. En voici la vidéo avec nos impressions ! » – Chewing-Gomme, le blog Allopneus
On se satisfera de cette breaking news Michelin franco-française… face à la breaking (bad) news de mars pour Pirelli, l’acquisition historique par un groupe chinois
Bonus dossier – l’histoire de Michelin et de Bibendum
« La mission de Michelin, leader de l’industrie pneumatique, est de contribuer de manière durable à la mobilité des personnes et des biens. A ce titre, le Groupe fabrique, commercialise et distribue des pneus pour tous types de véhicules. Michelin propose également des services digitaux innovants, comme la gestion numérique de flottes de véhicules ou des outils d’aide à la mobilité. Il édite des guides touristiques, des guides hôtellerie et restauration, des cartes et des atlas routiers. Le Groupe, dont le siège est à Clermont-Ferrand (France), est présent dans 170 pays, emploie 112 300 personnes dans le monde et dispose de 68 sites de production implantés dans 17 pays. Le Groupe possède un centre de technologie en charge de la recherche et du développement implanté en Europe, en Amérique du Nord et en Asie. » - Michelin
Deux cousins parisiens sont à l’origine de la dynastie industrielle Michelin : Aristide Barbier et Edouard Daubrée. Le premier rejoint le second à Clermont-Ferrand en 1832 pour créer la société « Barbier et Daubrée ». En 1832, la maison « Barbier et Daubrée » se lance dans la fabrication de machines agricoles et de matériel pour l’industrie sucrière. Sur la suggestion de l’épouse d’E. Daubrée, l’entreprise se diversifie dans la production de petites pièces en caoutchouc (balles, joints, billes, tuyaux). Les deux cousins disposent d’ateliers à Clermont-Ferrand et à Blanzat (Auvergne), au début des années 1850. … Lire le dossier : Histoire, économie, gestion et entreprise : Michelin, Le Tour de France, L’Auto-Vélo, L’Équipe
MAJ 07/05/2015
Michelin acquiert Blackcircles.com
Michelin annonce, le 6 mai 2015, l’acquisition de Blackcircles.com, numéro 1 de la vente de pneumatiques sur Internet au Royaume-Uni, pour un montant de 50 millions de livres sterling.
Basé à Edimbourg, Blackcircles.com a réalisé 28 millions de livres sterling de chiffre d’affaires en 2013. Dirigé par Mike WELCH, son fondateur, Blackcircles.com a connu depuis 2008 une croissance d’environ 20 % par an, notamment grâce à sa formule « Click & fit », qui inclut la vente du produit et du service. Au premier trimestre 2015, avec une croissance en hausse de 34 % par rapport au premier trimestre 2014, Blackcircles a confirmé son dynamisme. Ce fort développement devrait se poursuivre dans les années à venir, grâce à l’essor de l’e-business au Royaume-Uni et au renforcement attendu de la position de leader déjà détenue par Blackcircles.com.
« Je suis heureux d’avoir trouvé en Michelin un partenaire qui partage notre passion pour le service aux clients, l’innovation et la technologie. La puissance du groupe Michelin va nous permettre de renforcer l’offre multi marques que nous déployons dans chaque garage, à chaque coin de rue. Je suis convaincu que nos équipes, nos clients, nos garages et nos fournisseurs vont percevoir rapidement les bénéfices de cette opération. » - Mike WELCH, fondateur et CEO de Blackcircles.com
L’acquisition, à 100 % de la société Blackcircles.com, va permettre à Michelin de rendre plus performant son mix de canaux de distribution au Royaume-Uni, et en particulier de développer des synergies avec son distributeur traditionnel ATS Euromaster.
Après la prise de participation de 40 % mi-avril dans Allopneus, leader français de la vente en ligne de pneumatique, cette opération représente pour Michelin une étape supplémentaire dans la mise en œuvre d’une stratégie active de e-commerce.
Grâce à cette alliance avec deux acteurs européens ayant réussi à créer un nouveau business model performant de vente de pneumatiques, Michelin poursuit son objectif de répondre aux nouvelles attentes des automobilistes, et notamment de leur proposer un parcours d’achat simple et efficace au meilleur coût.
« Notre stratégie illustre notre ambition : être toujours plus innovant, efficient et performant pour nos clients, en leur procurant des produits et des services adaptés aux besoins de chacun, et en leur facilitant l’ensemble du processus d’achat, du choix du pneumatique au montage par des professionnels. » - Jean-Dominique SENARD, Président du groupe Michelin
English summary of this news
Following the news that Michelin Tyres has purchased Blackcircles.com, please read the following statement on the acquisition from Michael Welch, founder of Blackcircles.com:
‘This is the start of the next chapter in what has been an exciting journey for me and the team. We have spent some time considering our options for positioning Blackcircles.com for the next phase of growth and I am very pleased that in Michelin we have found a partner who shares our passion for customer service, innovation and technology. I am looking forward to working with the Michelin team to further enhance our retail offer taking advantage of their experience, asset base and global reach.’
‘Strategically it’s business as usual for Blackcircles.com. Our approach of offering multiple brands at incredible prices with a garage on every corner gets amplified by the strength of the Michelin group. I expect our team, customers, garages and suppliers to see significant benefits quite quickly.’
‘My vision for Blackcircles.com has always been to create a lasting brand that changes the way people buy tyres, with Michelin I see that vision being realised a lot sooner and on a global stage which is a very exciting prospect.’
- Michael Welch, founder of Blackcircles.com
Source et images :
via Michelin
BREAKING: Michelin acquires 40% stake in @allopneus_FR SAS for an outlay of €60 million: http://t.co/dth1CliL5F pic.twitter.com/znUquH12hP
— Michelin (@MichelinTyres) 14 Avril 2015
Image « Camionnette de montage de pneus à domicile Allopneus.com »
via Allopneus – Wikipedia
Source texte : revue de presse et synthèse de plusieurs articles publié par l’Usine Digitale, Les Echos, La Tribune, .. cités avec liens respectifs.
Partager la publication "Michelin investit dans les services et le numérique : Michelin rachète 40% du site Allopneus !"
Ewen LJ
