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BREAKING NEWS! Info Business. Une coalition rassemblant Google, Uber, Volvo, Ford et Lyft s’est formée aux USA afin de faire avancer la cause de la voiture autonome.
Google, Uber, Volvo, Ford & Lyft …team up!
Alphabet, le nom de la maison mère de Google, Ford Motor, Volvo Cars et deux entreprises de covoiturage ont annoncé ce mardi, 26 avril 2016, s’allier pour pousser les autorités américaines à agir dans le domaine de la voiture sans conducteur.
L’alliance, à laquelle participe aussi Uber Techhnologies et Lyft, vise « à collaborer avec les parlementaires, les régulateurs et l’opinion publique pour promouvoir la sécurité et les avantages des véhicules sans conducteur. »
David Strickland, ancien dirigeant de l’autorité américaine de sécurité routière, sera son conseiller et son porte-parole.
« La voie la plus sûre pour cette innovation est de disposer de règles claires au niveau fédéral et l’alliance travaillera avec les responsables politiques pour trouver les bonnes solutions qui faciliteront le déploiement des véhicules sans conducteur. » - David Strickland, a former administrator of the National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA)
Google, Uber, Volvo, Ford & Lyft …qui fait quoi ?
L’union fait la force, dit le proverbe. Dans le but de faire avancer la cause de la voiture autonome aux États-Unis, cinq entreprises — Google, Volvo, Uber, Ford et Lyft — ont décidé de se regrouper au sein d’une coalition pour faire valoir leurs intérêts auprès du législateur pour qu’il se décide à adapter la loi en vue de la rupture technologique qui aura lieu dans le secteur automobile.
Toutes ces sociétés ont de grands projets dans ce domaine. Google a en quelque sorte joué le rôle d’étincelle médiatique avec son projet.
Volvo va multiplier les tests grandeur nature dès l’an prochain. Et Volvo a déjà partagé son intention de tester 100 voitures autonomes en Chine.
Uber est actuellement en train de construire son propre centre de recherche à Pittsburgh qui sera consacré à cette technologie.
Ford élabore aussi un véhicule autonome. Ford teste ces derniers temps sa propre technologie dans son campus de Dearborn au Michigan.
Lyft s’est récemment associée avec General Motors pour concevoir une flotte de voitures autonomes sans conducteur.
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Self-Driving Coalition
Ce regroupement, judicieusement nommée la Self-Driving Coalition, sera dirigé par David Strickland, ex-administrateur de la National Highway Traffic Safety Administration, l’autorité fédérale américaine responsable de la sécurité routière. Il agira à titre de conseiller et de porte-parole pour essentiellement faire pression sur son ancien employeur.
« La technologie de la voiture autonome rendra les routes de l’Amérique plus sécuritaires et moins congestionnées», a déclaré Strickland. «Le meilleur chemin pour cette innovation est d’avoir un ensemble de normes fédérales clair, et la coalition travaillera avec les décideurs afin de trouver les bonnes solutions qui faciliteront le déploiement des voitures autonomes. » - David Strickland, a former administrator of the National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA)
En somme, le but de l’exercice est de s’entendre avec le département des transports américain afin d’établir les normes que devront suivre les constructeurs automobiles souhaitant commercialiser leurs véhicules aux États-Unis.
L’agence fédérale a d’ailleurs mandaté la NHTSA pour pondre un plan (4 milliards sur une échelle de 10 ans) visant à intégrer de façon sécuritaire les voitures autonomes sur les routes américaines en janvier dernier, et celle-ci doit déposer ses travaux au début de l’été.
Cette nouvelle survient d’ailleurs la veille de la seconde audience publique sur la voiture autonome organisée par la NHTSA qui s’est déroulé ce mercredi à l’université Stanford en Californie.
NHTSA – Automated Vehicle Operational Guidance Public Meeting
Le principal objectif de l’association est de pousser en faveur de l’homogénéisation des réglementations entre chaque État américain. Et pour y parvenir, les arguments habituels seront resservis aux instances gouvernementales, qu’il s’agisse de la sécurité routière, la fluidification du trafic ou la baisse de l’émission de gaz polluants, afin de souligner la fiabilité plus grande de la machine.
En l’état actuel des choses, seule une toute petite poignée d’entre eux a donné son feu vert pour accueillir des véhicules de ce type, dans la mesure où les autorités de chaque État a la capacité d’édicter son propre code de la route. Certaines règles ont toutefois une portée nationale. Au niveau fédéral, c’est le département des transports qui sera l’interlocuteur-clé de la coalition.
Rappelons qu’en février 2016, la NHTSA a déclaré que le système de pilotage automatique intégré à la voiture autonome de Google pouvait être interprété comme étant le conducteur du véhicule au sens de la loi, une percée juridique majeure en faveur de la voiture autonome.
English summary
Google, Ford, and Uber just created a giant lobbying group for self-driving cars. Lyft and Volvo are also involved
A who’s-who of carmakers, technology companies, and ride-sharing startups are joining forces to pressure the federal government on the issue of self-driving cars. Ford, Google, Uber, Lyft, and Volvo announced Tuesday the formation of the Self-Driving Coalition for Safer Streets, a lobbying group with the express purpose of advocating autonomous driving. It’s a power move by some of the most high-profile names behind the still nascent technology, made at a time when regulators and policymakers in Washington, DC are still wrapping their heads around the concept of self-driving cars.
The coalition will be headed up by David Strickland, a former administrator of the National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA). He will serve as the group’s counsel and spokesperson. In essence, Strickland will be lobbying his former agency, which has been tasked by Department of Transportation Secretary Anthony Foxx to come up with a set of rules for self-driving cars by early summer.
« Self-driving vehicle technology will make America’s roadways safer and less congested, » Strickland said in a statement. « The best path for this innovation is to have one clear set of federal standards, and the Coalition will work with policymakers to find the right solutions that will facilitate the deployment of self-driving vehicles. » - David Strickland, a former administrator of the National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA)
The timing of the announcement is significant because NHTSA is about to convene the second of two public hearings on self-driving cars. The first was held at DOT’s headquarters in Washington, DC. The second is Wednesday at Stanford University in the heart of Silicon Valley.
Google has been the most visible company to test self-driving technology, with dozens of self-driving Lexus SUVs and Google-designed prototypes racking up over a million miles of autonomous driving in three US cities.
Ford has been testing its own technology on its Dearborn, Michigan, campus; meanwhile Uber is building its own research facility devoted to self-driving cars in Pittsburgh. Lyft recently teamed up with General Motors (which is noticeably not a member of the coalition) to create a fleet of self-driving, for-hire vehicles. And Volvo announced its plan to test 100 autonomous vehicles in China.
source English text and quotes via Theverge.com
Source et images :
Reuters
source complémentaire Ford, Google, Lyft, Uber et Volvo joignent leurs forces, via Branchez-vous.com (Canada)
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Ewen LJ
